BONNES PRATIQUES EN MILIEU NATUREL

BONNES PRATIQUES EN MILIEU NATUREL

👉 Hors des sentiers battus…

Le saviez-vous ?

Durant la belle saison, de mai à fin juillet, les femelles de nombreuses espèces élèvent leurs petits. Dans la majorité des cas, mammifères ou oiseaux, les jeunes évoluent à même le sol, exposés aux prédateurs. Ils ne sont pas encore en capacité de se mettre à l’abri.

Plusieurs espèces d’oiseaux nichent directement sur le sol : Gélinotte et Tétras-Lyre en forêt, Bartavelle sur les zones rocailleuses exposées sud, Lagopède sur les pelouses alpines d’altitude, Tarier des prés dans les herbes hautes…

Lorsqu’on évolue hors sentier, on met les jeunes en danger : effarouchement, piétinement, destruction des œufs.

pexels-steinifr-6609951

Les bons gestes :

  • Je reste sur les sentiers.
  • Je garde mon chien près de moi et l’empêche de divaguer.
  • Si je vois un jeune animal au sol, même un oiseau, je n’interviens pas : ses parents sont à proximité et veillent sur lui.
  • Si je fais voler mon drone, j’évite les changements de direction brutaux et les décollages tangentiels.

👉 Faune sauvage en hiver

Le saviez-vous ?

​pexels-gabriele-brancati-32566116-19350753.jpg

Quand vient l’hiver, la faune sauvage lutte pour sa survie.

La nourriture est rare et peu nutritive.

La neige rend les déplacements fastidieux. Chacun cherche à économiser son énergie…

Le couvert forestier devient un refuge précieux.

Les zones rocailleuses et les crêtes ventées, peu enneigées, sont des zones de déplacements et de nourriture pour la faune sauvage.

En hiver, le réflexe de fuite face au dérangement peu se révéler mortel s’il est répété.

Les bons gestes :

  • En ski de randonnée ou en raquettes : je suis une seule trace à la montée et j’évite les forêts et lisières quand le risque avalanche le permet.
  • J’évite les crêtes et zones rocheuses.
  • En cas de rencontre avec un animal : je m’arrête le temps qu’il s’éloigne doucement.
  • Si je fais voler mon drone, j’évite les changements de direction brutaux et les décollages tangentiels.

👉 La vie du sol

Le saviez-vous ?

Le sol est le résultat de la dégradation de la matière organique associée à la dégradation de la roche mère. Il renferme une multitude d’êtres vivants, de la bactérie au ver de terre, indispensables à la vie des arbres et des plantes.

Une empreinte de chaussure sur un sol forestier = autant de faune que d’habitants en Suisse

Il faut 100 ans environ pour faire 1cm d’épaisseur de sol.

Les bons gestes :

  • Je reste sur les sentiers balisés.
  • J’évite d’agrandir les sentiers en coupant les épingles.
  • En VTT je travaille la technique pour franchir les obstacles sans déraper inutilement, j’évite de les contourner (au risque d’agrandir le sentier).
  • Je ne crée pas de nouveaux sentiers.

👉 Bivouacs et feux

Le saviez-vous ?

Il faut bien distinguer le bivouac du camping. Le camping se fait sur un terrain dédié, pourvu de commodités adaptées au public (WC, douche, éviers, poubelles etc.).

Le bivouac est une installation sommaire, destinée à s’abriter pour la nuit avant de reprendre son chemin.

En montagne comme ailleurs, le terrain appartient à quelqu’un : particulier ou commune. Alpages ou espaces naturels protégés, les réglementations sont nombreuses.

Selon la nature du sol et du couvert végétal (spécifiques en altitude), le feu peut détruire définitivement tout un écosystème.

Les cours d’eau souffrent de l’apport de substances extérieures (savon, produit vaisselle…).

La micro faune du sol peine à éliminer les déchets (papier toilette, mouchoirs…)

 

pexels-vladbagacian-1061640

 

Les bons gestes :

  • Je m’assure qu’il n’y a pas d’interdictions sur mon lieu de bivouac.
  • J’utilise une petite tente, installée à + de 50m d’un cours d’eau/lac.
  • Je me rince dans le cours d’eau sans utiliser de savon (j’évite les gravières, zone de biodiversité importante).
  • Je réchauffe mes aliments avec un réchaud (pas de feu sur le sol).
  • J’enterre mes déjections et je garde mon papier souillé.
  • Je suis silencieux.
  • Je ne laisse aucune trace de mon passage.

👉 Cohabiter avec les troupeaux

Le saviez-vous ?

En montagne, le pastoralisme a sculpté le paysage. Sans les troupeaux, pas d’alpage !

Les bêtes doivent pouvoir brouter une herbe de qualité et s’abreuver dans de l’eau propre.

Les parcs électrifiés sont indispensables pour éviter la dispersion des bêtes.

Un fil au sol et c’est tout le parc qui n’est plus électrifié.

Une herbe piétinée ne pourra pas être fauchée (et stockée sous forme de foin pour l’hiver).

Une herbe recouverte de poussière ne sera pas broutée…

Les déjections canines transmettent la néosporose : maladie infectieuse provoquant l’avortement chez les vaches gestantes.

Face aux grands prédateurs, les troupeaux de moutons et de chèvres sont gardés par des chiens de protection, les fameux « Patous ».

Les bons gestes :

  • Je reste sur les sentiers pour préserver l’herbe des pâturages.
  • Je respecte l’eau des abreuvoirs (pas de lavage de vélo, de baignade du chien, ou de rinçage de crème solaire).
  • Je ramasse les déjections de mon chien s’il se soulage dans un pâturage.
  • Je reste en périphérie des prairies de fauche (herbe fauchée servant de foin pour l’hiver).
  • Je referme les parcs quand ils comportent une poignée.
  • Je n’écrase pas le fil pour franchir un parc.
  • J’adopte le bon comportement face aux chiens de protection :

Pasto Kezako